La Vie Immédiate

La Vie Immédiate

Fin

 

Levy-Dhurmer "Vague furieuse"

 

Il ne reste plus rien. Ou presque. Une douleur furieuse. 10 mois de folie. Il n'y a plus de mots. Que des maux. Paroles venimeuses. Je suis vaincue, j'abandonne. Un triste rire fuse. Le rire de celui qui ne croit en plus rien, ne voit plus la lumière du jour, déambule dans ses nuits sans sommeil.  Tu m'as dit aujourd'hui que tu m'aimais parce que j'étais pure, que j'étais innocente, mais que je ne le suis plus. Oui, je crois ce que l'on me dit ! Maintenant peut-être moins qu'avant. Peut-être. Mais tu ne m'aimais pas, tu voulais juste me posséder. J'étais ta chose. Et cette chose, aujourd'hui, réclame sa liberté. Oh, tu m'as fait connaître tant de choses. Le métal froid d'un couteau sous la gorge, le sol dur d'un carrelage de cuisine, les coups qui ne laissent pas de traces, la pénombre d'un désespoir orphélin. Je me suis relevée sans fin. Et tes mots. Et tes mots pires que les coups. Tu as marqué ma vie, plus que quiconque. Merci ! Grâce à toi je ne suis plus celle que j'étais. Oui, nous avons vécu aussi de belles choses, mais je m'en balance à l'heure qu'il est. Et je reconnais ma faute, celle de ne pas m'aimer.  Ce soir je ne trouve pas mes mots.

 



28/10/2007
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